40 Ans d’histoire
En 1971, le précurseur du Conseil sur le vieillissement est apparu comme un partenariat de collaboration entre le Conseil de planification sociale et le Conseil des citoyens aînés, avec un vaste programme axé sur la planification et la coordination des services aux personnes aînées.
Il fut fondé en tant qu’organisme bilingue et bénévole. La structure initiale est celle d’un partenariat communautaire formé de résidents aînés, de représentants de services de santé, de services sociaux, de groupes religieux, d’organismes du logement, d’organismes philanthropiques ainsi que d’associations éducatives et récréatives. Le Conseil sur le vieillissement prend son envol sous sa forme actuelle en avril 1975 et se constitue en personne morale en 1991.
Dès 1985, le Conseil fait figure d’expert en planification et en encadrement des services aux personnes aînées. Travaillant en étroite collaboration avec le Conseil de planification sociale et le Conseil de santé de district, le CSV est à l’avant-garde du mouvement des personnes aînées à Ottawa, fournissant à la fois des informations sur les services aux personnes aînées et un forum permettant aux organismes et aux personnes aînées de travailler ensemble.
Au début des années 1990, les politiques du gouvernement provincial commencent à se concentrer sur la santé communautaire et sur les services sociaux pour les personnes aînées de l’Ontario. Le Conseil réagit en coordonnant avec succès la voix des personnes aînées avec les agences et le gouvernement. Un financement de base stable provenant de la province, de la région d’Ottawa-Carleton, de la Ville d’Ottawa et de Centraide est alors mis en place.
En 1991, le Conseil est constitué en personne morale afin de pouvoir traiter plus efficacement ses dossiers, de plus en plus nombreux et complexes. En 1994, son personnel compte 13 personnes qui, à temps plein ou à temps partiel, gèrent 34 comités et groupes de travail et plusieurs projets tout en prêtant main-forte au conseil d’administration.
Vers 1996, les courants politiques assortis de restrictions budgétaires draconiennes entraînent une réduction radicale du financement du Conseil. De nombreux changements dans le climat sociopolitique font qu’une nouvelle orientation s’impose. Le nombre d’administrateurs est réduit et l’élargissement de l’adhésion est encouragé. Des comités permanents sont remplacés par des groupes de travail parfois dotés d’un mandat à terme. Pour continuer de répondre aux besoins en évolution de la communauté, ces groupes de travail sont convoqués à intervalles réguliers. Seuls des projets autofinancés sont entrepris.
À l’automne 1999, plusieurs projets sont bien entamés, et colloques et forums sont inscrits au calendrier d’activités. Malgré les obstacles suscités par la pénurie de financement, le Conseil survit et s’épanouit dans de nouvelles orientations. En 2000, le Conseil sur le vieillissement célèbre son 25e anniversaire avec fierté et confiance en l’avenir.
Les défis des années 2000-2010 mettent le Conseil à l’épreuve et continuent de montrer l’importance et les bénéfices des efforts positifs et efficaces de celui-ci dans le but d’améliorer le sort des aînés d’Ottawa. Ces efforts visent la sensibilisation, la défense des intérêts, la recherche et la consultation.
En 2001, le Conseil est confronté à une nouvelle série de défis avec la
fusion de 11 administrations locales au sein de la ville d’Ottawa. Le Conseil reste impliqué dans les questions majeures concernant les personnes aînées en soulignant la nécessité de maintenir et d’intégrer les services municipaux. La ville crée plusieurs comités consultatifs composés de citoyens, dont un comité consultatif des personnes âgées composé de représentants du Conseil des personnes âgées et du Conseil sur le vieillissement d’Ottawa.»
En 2003, le Conseil déménage du Centre Élizabeth-Bruyère à l’immeuble de l’Archidiocèse d’Ottawa, situé Place Kilborn, un changement qui présente plusieurs avantages, donnant au CSV plus d’espace pour ses réunions, ses conférences et ses forums ainsi qu’un emplacement plus central desservi par le transport en commun et doté d’un stationnement gratuit.
Les partenariats communautaires poursuivent leur croissance avec la formation de comités visant la résolution de problèmes majeurs pour les personnes âgées, notamment à l’égard des mauvais traitements infligés aux aînés, le transport, le logement et la santé. Au cours de cette décennie, la communication et la sensibilisation gagnent en importance. Le Bulletin se concentre sur des sujets d’intérêt particulier pour les aînés. Il est publié deux ou trois fois par année et jusqu’à six mille exemplaires de chaque numéro sont distribués dans toute la ville par des bénévoles. Au début de 2010, pour annoncer son 35e anniversaire, le CSV se dote d’un nouveau slogan : Le porte-parole des aînés dans la collectivité : travaillant avec et pour les aînés. Le Conseil organise une série de déjeuners-conférences pour lesquels des conférenciers experts informent les participants sur des sujets importants.
En 2009, Ottawa, Ville-amie-des-aînés est mis en place grâce à la collaboration des efforts entre le Conseil sur le vieillissement, la Ville d’Ottawa et la communauté des partenaires et des aînés sous la direction d’un comité directeur : Ottawa ville-amie-des-aînés (OVAA). Le plan d’action communautaire OVAA vise à faire d’Ottawa une communauté plus conviviale pour les aînés selon un modèle élaboré par l’Organisation mondiale de la Santé. Plus spécifiquement, OVAA cherche à maximiser les possibilités du vieillissement sain et actif au sein de la population croissante et diversifiée de personnes aînées d’Ottawa. Pour atteindre ses objectifs, OVAA engage des personnes aînées pour identifier et exprimer leurs besoins et leurs priorités à travers un processus de consultations dans la communauté, ce qui, en 2011, conduit à l’élaboration du Plan d’action communautaire Ville-amie-des-aînés. En octobre 2012, le Conseil adopte une Société amie des aînés comme vision globale et stratégique. La Ville d’Ottawa, le Conseil et ses partenaires continuent à aller de l’avant avec la mise en œuvre d’actions prioritaires qui reflètent le Plan relatif aux aînés de la Ville et le Plan d’action communautaire Ville-amie-des-aînés.